Avec Halloween, nous avons envie de regarder des films d’horreur, de (re)découvrir des histoires de fantômes et/ou de nous immerger dans des fêtes qui font froid dans le dos. En même temps, les lieux abandonnés sont particulièrement fascinants à cette période de l’année.
C’est pourquoi nous avons voulu profiter d’Halloween pour rappeler l’histoire du projet « Abandonados.pt », Blog de l’année 2018, qui nous a toujours beaucoup intéressés. En mettant l’accent sur le partage de lieux dont vous ne soupçonniez même pas l’existence, c’ est l’un des projets les plus intéressants sur lesquels nous avons travaillé. En effet, qui ne s’est jamais demandé pourquoi certains lieux ne sont plus fréquentés et, du jour au lendemain, sont complètement oubliés ?
Beaucoup pour des raisons économiques, d’autres par manque d’intérêt ou parce que la vie l’a imposé, dans ce projet nous avons trouvé un peu de tout. Et le mentor d' »Abandonados.pt », André Ramalho, nous raconte tout cela en rassemblant diverses photographies et vidéos de ces lieux. Vous avez envie de les connaître ? Alors, c’est parti !
Table des Matières
Qu’est-ce que l’Urbex (Exploration urbaine) ?
L’Urbex (Urban Exploring) est l’action de visiter des lieux abandonnés et de les enregistrer sous forme de photographie documentaire.
Il s’agit de garder le lieu visité le plus intact possible, ce qui n’empêche pas de devoir parfois empiéter sur la propriété d’autrui.
Cette pratique est d’ailleurs très dangereuse, car on peut avoir la malchance de marcher sur des structures qui peuvent s’effondrer à tout moment.
De même, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez dans la zone abandonnée, vous risquez de marcher sur de vieux clous rouillés, du verre ou même des produits chimiques. Et bien sûr, n’oubliez pas les animaux dangereux, tels que les rats, les serpents ou les chiens, qui peuvent encore habiter ces lieux laissés par l’homme il y a de nombreuses années.
École primaire d’Anadia 2,3
Les écoles font partie des lieux les plus visités par les Urbex(s). Parce qu’ils portent en eux toute la nostalgie de ceux qui sont allés à l’école primaire dans les années 80 et 90, ce type d’espace clos s’avère être l’un des plus intéressants à explorer.
A Anadia, André a découvert deux écoles dans cet état de dégradation avancé depuis 2015.
Elles sont actuellement très délabrées, vandalisées et utilisées par des sans-abri pour y passer la nuit et des jeunes qui profitent du terrain pour faire occasionnellement du skateboard. Les bâtiments et le terrain appartiennent à l’Etat. Le conseil d’Anadia a essayé de négocier avec le ministère des finances pour acheter les deux propriétés, mais attend depuis des années de parvenir à un accord sur le prix d’achat ».
Palais de Ribeira Grande
André part rarement en expédition à Lisbonne, mais lors d’une de ses aventures photographiques, il a décidé d’étudier le palais de Ribeira Grande, construit par le marquis de Nisa, D. Francisco Luís Baltasar da Gama, au début du XVIIIe siècle.
Pendant quelques décennies, lorsque le palais était habité, plusieurs écoles y ont fonctionné. Au cours des dernières décennies du XXe siècle et des premières années de ce siècle, le palais de Ribeira Grande a abrité le lycée Rainha D. Amélia.
Selon l’aventurier, le Palais de la Ribeira Grande
C’est un bâtiment intéressant et c’est l’un de ces bâtiments abandonnés dans lesquels il n’est pas facile d’entrer, car comme il s’agit d’une grande ville, ils ont pris des mesures pour empêcher les gens d’entrer en murant les portes et les fenêtres, mais avec un peu de gymnastique, il était possible d’y pénétrer.
Villa Rosa
Le nom de Vila Rosa vient du fait que Joaquim da Cruz (propriétaire de la maison) a rendu hommage à sa sœur Rosa, décédée jeune.
La Vila Rosa, qui date du milieu de la deuxième décennie du XXe siècle (1915/16), est une belle bâtisse qui a dû être magnifique dans le passé. Elle se trouve à Pampilhosa et, selon les informations recueillies par André, elle appartenait à M. Cruz, un homme riche lié à l’industrie manufacturière, qui avait une très belle femme.
L’homme était, paraît-il, très jaloux et laissait rarement sa femme sortir. C’est pourquoi il a construit cette maison avec cette vitre, pour que sa femme puisse regarder les gens passer.
Certains disent même que lorsque sa femme voulait aller au théâtre, son mari payait toutes les places de la salle pour qu’ils puissent y aller tous les deux.
La taverne de Zé
En janvier 2019, André a visité une petite taverne traditionnelle, minuscule mais pleine d’histoires. À l’arrière, il a également trouvé une petite maison où vivaient les propriétaires de la taverne, avec une salle de bain, trois chambres, un petit salon et une cave.
La machine à café, les tables, la caisse enregistreuse et tous les objets caractéristiques d’une taverne ont été laissés sur place. Selon André,
il était possible de ressentir l’esprit du lieu et d’imaginer ce qu’il aurait été lorsqu’il était ouvert et fonctionnait ».
La taverne a d’abord été ouverte par M. José, puis transmise à son fils aîné, António, qui s’est marié et a eu deux filles qui ont été élevées dans la maison.
L ‘une des filles est partie étudier la philosophie à Lisbonne et l’autre, selon les lettres, a émigré en Suisse. La mère est décédée quelques années plus tard et, d’après les calendriers et les dates figurant sur les dernières lettres, la maison et la taverne sont abandonnées depuis 1993, probablement après la mort de M. António, qui a vécu seul dans la maison pendant de nombreuses années après le décès de sa femme.
La colline verte
Comme André, la personne qui écrit ces lignes connaît également cette boîte de nuit du centre du pays, plus précisément de Foz do Arelho.
Véritable icône des années 80 et 90, Green Hill a marqué trois générations tous les week-ends pendant 30 ans. Il a fermé ses portes en 2013.